Ici le jour se lève sur un lieu insolite à proximité de la forêt domaniale de Marly le Roi
Tout le vert de la forêt
Une forêt d’idées ou quand la nature nous inspire et éveille nos sens …
En ville, nous subissons diverses agressions : pollutions sonores, visuelles, olfactives, bruits de circulation , trafic incessant, bruits de machines, lieu de travail mal insonorisé, paysages de béton, éclairage artificiel, lumières agressives, émission de gaz carbonique et de particules fines, promiscuité dans les transports en commun.
Lorsque nous sommes en immersion dans la forêt, tous nos sens sont agréablement stimulés :
Plein les yeux : les deux teintes dominantes sont particulièrement apaisantes et favorables aux bonnes idées : le vert des feuilles et le bleu du Ciel.
« De toutes les couleurs, il se pourrait que le vert fût la plus mystérieuse en même temps que la plus apaisante. Peut-être accorde-t-elle dans ses profondeurs le jour et la nuit ? Sous le nom de verdure, elle dit le végéta »Philippe Jaccottet, Cahier de verdure.
Plein les poumons : l’air y est plus sain qu’en ville, les odeurs plus variées et subtiles.
Plein le oreilles : La forêt n’est pas seulement agréable aux yeux, à nos poumons elle est agréable aux oreilles qui rendent son contexte sonore très différent de celui de la ville ( lien vidéo sur le chant des arbres de la Canopée)
Plein les papilles : la forêt nous invite à « boire la nature » en récoltant par exemple des plantes comestibles à l’infusion pour parfumer l’eau chaude, à retrouver notre instinct de cueilleur.
Plein le toucher : la forêt nous invite à expérimenter le sens du toucher, à ressentir les différentes textures, épaisseurs, température…
La forêt stimule notre imagination, notre créativité, nos émotions. Elle favorise notre capacité d’émerveillement, d’observation, de trouver de la beauté.
La forêt nous enseigne : Biomimétisme : la forêt comme modèle d’intelligence collective[1]
Le biomimétisme est l’innovation inspirée par la nature. Quand on imite le vivant, on fait émerger des connaissances et expériences qui permettent ensuite des innovations de rupture dans différents domaines, sur différents marchés. Comme le rappelle Alain Renaudin, « la communication du vivant est au service de la résilience et de la survie ».En forêt, un nombre incroyable d’espèces vivent en bonne entente, jusqu’à 50,000 au km² dans les forêts primaires de Guyane. C’est la coopération entre les espèces qui l’emporte largement sur la compétition.
La nature nous fait du bien : c’est prouvé [2]
« Se soustraire par la forêt et la campagne aux vibrations et cacophonies de la vie citadine et industrielle est un moyen d’échapper à un stress inconscient permanent ; c’est un facteur de recueillement bénéfique »Georges Plaisance, Forêt et Santé
Explorant les liens entre bien-être psychologique, environnement de travail et attentes des salariés, une étude internationale démontrait en 2015[3] les bienfaits de la nature sur le moral des troupes. On y apprenait que les personnes ayant travaillé au contact d’éléments naturels avaient vu leur bien-être augmenter de 15 %, leur productivité de 6 % et leur créativité de 15 %.
Dans leur ouvrage, pourquoi la nature nous faut du bien [4], Nicolas Guégen et Sébastien Meineri reprennent les résultats des principales études menées dans le monde sur le bien-être physique et mental. Quelques exemples : la présence de plantes vertes dans les bureaux rendent les salariés plus productifs, créatifs et plus aimables
Pour en savoir + sur les offres et les tarifs : Télécharger la brochure O bouleau
[1] http://blog-isige.mines-paristech.fr/2019/09/11/le-biomimetisme-ou-la-nature-comme-modele/ [2] https://www.infom.org/ [3] https://www.ladn.eu/mondes-creatifs/la-biophilie-au-bureau-une-vraie-tendance-pas-un-truc-de-bobo/ [4] https://www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/pourquoi-nature-nous-fait-du-bien